Inondations, tremblements de terre, dégradations : face à ces aléas matériels de plus en plus fréquents, les assurances IARD jouent un rôle de réduction des inégalités pour de nombreux Français qui ne seraient pas en mesure de réparer les dégâts sans ce type de couverture. C’est pourquoi il existe des assurances mutualistes pour couvrir ces risques.
Les sinistres qui peuvent affecter un logement ne manquent pas. En tête des aléas les plus fréquents viennent les dégâts des eaux, désormais suivis de très près par les événements climatiques. Il faut compter aussi avec les cambriolages et les incendies.
Des réparations de plus en plus onéreuses
Obligatoire seulement pour les copropriétaires et les locataires, l’assurance habitation est une dépense dont il peut être tentant de s’affranchir ou d’y souscrire à moindre coût. Mais, en cas de sinistre, il faudra payer non seulement les réparations mais aussi verser des dédommagements aux tiers concernés. Or le coût des travaux ces dernières années a progressé de 7 % en raison de l’envolée des prix des matières premières.
Bois de construction et de coffrage, acier, aluminium, fer, PVC, vitrage, plâtre, peinture, colle, carrelage, tuile : le prix de ces matériaux a subi une augmentation de 15 à 25 % en 2022.
L’impact croissant des sinistres liés au climat
Parallèlement, les événements climatiques ont généré sur les 6 premiers mois de l’année 1,4 million de sinistres dont le coût a été estimé à 5,2 milliards d’euros d’indemnisation. Entre 1989 et 2019, l’impact des événements naturels a coûté 74 milliards d’euros. Et les projections ne sont pas meilleures : de 2020 à 2050, ce coût atteindra probablement 143 milliards d’euros, soit une augmentation de 100 % sur 30 ans.
Dans ces projections, les dégâts causés par la sécheresse triplent ; les inondations augmentent de 80 % le préjudice des dommages ; les tempêtes de 46 %. Sans parler des conséquences de la montée des eaux et de la submersion marine…
54 % des logements menacés par la sécheresse
Moins spectaculaire, le deuxième risque climatique après les inondations concerne les fissures dues à la sécheresse sur des sols argileux. Selon le ministère de la Transition écologique, 54 % des logements sont construits sur des zones menacées par le retrait-gonflement des argiles.
Quand la teneur en eau des sols change, des variations importantes de volume et de consistance s’opèrent. Un phénomène que la sécheresse amplifie et qui fait craindre que sa maison s’écroule. De quoi ne pas être rassuré.
En savoir +
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Texte : Bonne Santé Mutualiste